Chaire de recherche sur l’intégration et la gestion des diversités en emploi

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Amélioration des salaires et des conditions de travail des nouveaux arrivants mais une régionalisation "au point mort" (rapport de l'IDQ)

Selon une étude de l’Institut du Québec signée par Daye Diallo, Mia Homsy et Simon Savard, les salaires et les conditions de travail des nouveaux arrivants se sont améliorés considérablement depuis 10 ans. 

Certaines améliorations ont été soulignées dont la diminution de l’écart entre le salaire des immigrants et celui de l’ensemble des travailleurs de 40 %, il y a 10 ans, à 1,3 % et celui du chômage des immigrants pendant la même période, passant de 12,7 % à 5,7 %. Cependant, certains défis persistent à l'instar des importants délais pour l’obtention de la résidence permanente pour les travailleur.s.es temporaires (qui sont les plus élevés au Canada) et de la régionalisation, qui est "au point mort" indique l'étude.

Le recours massif à la main-d’œuvre temporaire pour répondre aux besoins des entreprises a été, bien évidemment, souligné ; " Les immigrants temporaires font parfois face à des difficultés sociales et économiques auxquelles les natifs et les immigrants reçus ne sont pas confrontés comme les permis de travail reliés à un employeur abusif ou inéquitable et des conditions de travail moins favorables" indique l'étude. Parmi les recommandations émises par les chercheur.e.s, notons l'abolition de l’obligation d’accumuler entre 12 et 18 mois d’expérience, ou 24 mois de travail dans le cas des immigrants temporaires, avant de pouvoir soumettre une demande de résidence permanente après des autorités.

Pour consulter cette étude de l'IDQ.